Arts vivants
Discographie
Bien que Werewere-Liking soit arrivée à l’Art par la chanson, elle n’a jamais voulu faire une carrière de chanteuse. Se sentant plutôt poétesse et parolière, elle a écrit et composé des dizaines et des dizaines de chants pour son groupe Ki-Yi Mbock, dont quelques rares interprétées par elle-même, au sein du groupe ou de ses modules comme celui dit « Les Reines Mères ».
À cette étape de sa vie où elle quitte progressivement la scène et les arts vivants pour consacrer presque tout son temps à la sculpture et à la poésie, découvrant quelques titres qu’elle avait fait arranger par ses amis comme ça pour leur faire plaisir, elle décide de les « offrir » à son public, en son premier et probablement unique EP individuel, à l’occasion des « Fêtes des Mères et des Pères » 2023…
7 titres portés en studio entre 2005 et 2018, séparément. Le Titre de l’EP est « Likébla », en langue Bassa qui veut dire : « Cadeau »… À vous et à tous ceux qui vous sont chers, en souvenir de toutes ces années sur la scène…
Les lyrics et peut-être quelques clips suivront avant la fin de l’année. Suivez…
Werewere-Liking feat Kajeem – La marche | LIKÉBLA (Audio Officiel)
Werewere-Liking – Ngôn’ | LIKÉBLA (Audio Officiel)
Werewere-Liking – Tambla | LIKÉBLA (Audio Officiel)
Werewere-Liking – Pampelemousse | LIKÉBLA (Audio Officiel)
Werewere-Liking – Marchons pour la paix | LIKÉBLA (Audio Officiel)
Werewere-Liking feat Ben Mpeck – Initiation | LIKÉBLA (Audio Officiel)
Werewere-Liking – Yi Ki-Yi Mbock | LIKÉBLA (Audio Officiel)
Spectacles
Dès ses premiers textes de théâtre mis en scène dans son Cameroun natal au milieu des années 70, les Critiques l’avaient déjà identifiée comme une grande tragédienne et une ritualiste de haut vol.
Après la période du théâtre de recherches à l’Université d’Abidjan de la fin des années 70 au milieu des années 80, Werewere-Liking se lance dans la mise en scène de grandes fresques d’un théâtre total, rassemblant tous les arts vivants sur scène (textes et jeux théâtraux, chants, percussions et musiques, danses, etc.), les associant aux objets théâtraux tels les masques et marionnettes géantes, en hommage à toutes les cultures d’Afrique qu’elle aura découvert avec passion tout au long de ses recherches. On aura vite parlé d’opéras africains. Et ses spectacles traversent l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amériques…
Werewere-Liking – Extrait du spectacle Ton pied, mon pied
Werewere-Liking – Extrait du spectacle Migrations
Werewere-Liking – Extrait du spectacle l’Arbre Dieu
Panafricaniste par immersion dans un contexte de violences, d’aliénations et de massacres durant les années de braise de la lutte pour l’indépendance par l’Union des Populations du Cameroun (UPC), formée à l’école de grands-parents traditionalistes qui encadreront son enfance dans le culte des valeurs ancestrales, ce ne sont pas les sujets poignants qui allaient manquer à la longue liste des créations à succès qui allaient émailler le parcours de Werewere-Liking.
Pour disposer d’acteurs capables de restituer tous les trésors de cette mine d’imaginaires fantastiques, elle concoctera progressivement une formation spécifique à la création et au développement endogènes, fondée sur les spiritualités africaines et grâce à des techniques pédagogiques initiatiques traditionnelles.
Elle consacrera l’ensemble de ses ressources à la création d’infrastructures adaptées à ces besoins et à la production de spectacles capables de faire visualiser à l’échelle internationale, cette « utopie mise en scène » comme l’on désignera finalement son expérience vers le milieu des années 90. Le Village Ki-Yi deviendra ainsi, un théâtre professionnel, un musée, une bibliothèque, des espaces de vie et de répétitions, un « centre panafricain de formation Ki-Yi Mbock », un « bois sacré dans la ville », une véritable « École de vie » (Per Ank)…