Le Fouetteur de femmes

Django allait, tirait et revenait…
Moi, je n’avais jamais choisi d’aller
Ni de tirer sur quiconque de l’humanité.
Or, l’on me força d’aller et de tirer
L’on me fouetta et me força à fouetter
À me fouetter moi-même…
Aussi, j’y fus, fouettai et tirai,
Mais souvent, ailleurs,
Devenant la cible idéale d’emblée
Pour servir de bouclier humain
De chair à Cannon à sacrifier sans peine
Qu’importe !
La masse de mes corps de tirailleurs
Comme l’on me nomma
Fut suffisamment haute pour freiner
L’avancée des agresseurs,
Jusqu’à la victoire de mes bourreaux.
Ne devrait-on pas au moins une pension
À mon épouse ou à ma veuve
Dont les mains toujours sur la tête
Les vagins sevrés ne cessaient de hurler

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