Alors, des royaumes Akan du Ghana
Aux Soninké, Soussou, Baka et Mandinka
Fon, Fang, bref, ceux de tous les Bantou et semi bantou
Tous les règnes minéraux, végétaux et animaux.
Tous les enfants des hommes et des femmes
Se retrouvèrent sous le joug d’un seul et même casque
Le Casque Colonial
Alors de tous leurs gouvernants
On n’en fit plus que des vassaux
De leurs Notables, des laquais
De leurs Intellectuels, de vils commis
Et de leurs sages, de simples marabouts
Ou pire, de vulgaires petits sorciers
Dont l’incroyable force créatrice et de travail devint
Du simple bétail de somme pour labourer à en crever
Jusqu’à la production d’un fabuleuse révolution industrielle.
La monture qu’on chevauche sans précaution ni compassion
Pour plus vite se bâtir un véritable empire monopolaire
Un axe absolu du mensonge et du mal qui réduisit
Toutes les valeurs humanistes aux seuls pouvoirs et plaisirs
De se sentir les Gendarmes et Maîtres du monde
Et qui transformèrent l’argent créé par eux-mêmes
En un horrible dieu dévoreur de Dignité et d’Équité
Et les humains se mirent à scier eux-mêmes
La branche sur laquelle ils étaient perchés
À polluer la Terre, leur si belle demeure,
Et l’argent ne servit plus qu’à explorer les espaces
En quête de possibles nouvelles terres à dompter
Et de nouveau, à polluer…