Certains migrèrent du Gondwana au pôle Nord
Sans autre entrave que leurs propres limites
Mais après, ils dessinèrent les frontières
Sur terre, sur les mers et même dans les airs
Ils s’octroyèrent des eaux et même des cieux territoriaux
Et le droit de ravir aux autres leur part de droits
De Migrer naturellement comme ils le firent
Selon leurs seuls élans de survie et leur soif du vivre mieux
Or, ils traitèrent les élans des autres d’irréguliers…
Mais vous mes oiseaux, mes paroles, migrez
Au gré de vos aspirations, où veulent aller vos destins, allez
Ne vous en privez pas, ne vous en faites pas, c’est régulier
Car personne n’a le droit inné de vous limiter ni confiner
Nul ne peut ni ne doit fixer à votre place
Les frontières à vos rêves quelle qu’en soit la face
Allez Oiseaux, allez poissons, cétacés et crustacés
Allez vertébrés et invertébrés, rampez, nagez ou volez
Car toute vie pour évoluer a besoin de migrations