Les Mânes de nos Vénérables Ancêtres
Se mirent à pleuvoir sur tous les ventres
Et il y eut une accélération de réincarnations
D’âmes se bousculant pour renaître
Et regarnir les branches défraîchies
En renforçant le génie dans les généalogies…
Alors
Les Mères furent sommées de se ressourcer
Aux cascades drues où l’on se purifie et s’enrichit
Et où les seins se gorgent d’un surplus de lait
Pour qu’Il y ait un nouvel envol d’Esprits
Migrant par nuées, d’ailleurs à ici…
Soyons nombreuses mes sœurs amies
Mes Mères comme des mers, par alchimie
Gonflons nos seins tels des vagues
D’où déferleront des cascades de lait
Capables de nourrir les grandes âmes
Purifiées et apaisées qui ont été conviées…